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L’annuaire des professionnels sur les Rencontres-vitisphere

Le 17 Mai 2022, rencontrez nos experts lors d’un webinaire puis d’une table ronde !

TRAXX : priorité à l’efficacité

L’enjambeur autonome d’EXXACT Robotics a été conçu pour effectuer un travail propre avec un débit de chantier intéressant. Son constructeur veut aussi mettre en avant la fiabilité de son matériel.

En tant que filiale d’EXEL Industrie – la maison-mère de Tecnoma – EXXACT Robotics se devait de proposer un enjambeur autonome efficace. C’est le premier objectif avec TRAXX, nouveau robot monorang, pour l’instant dédié au travail du sol. « C’est bien de faire de l’innovation. Mais il faut rester pragmatique, et privilégier la propreté du travail », estime Jérémy Lebeau, responsable produit viticulture chez EXXACT Robotics. En phase de test, l’engin a rassuré sur ce point. « Lors des démonstrations, on a retrouvé une qualité de travail quasi-parfaite, celle des premiers enjambeurs. Il faut dire que 80 % du produit est issu des technologies de Preciculture et Tecnoma, qui savent faire des enjambeurs depuis des années. »


Lors des essais, « le choix des outils a aussi fait beaucoup dans la qualité du travail ». En l’occurrence, un jeu d’interceps hydrauliques Braun, fournis avec TRAXX.

10 à 12 h de travail sans pause

Un travail bien fait, avec un débit de chantier également satisfaisant. « Le robot va jusqu’à 6 km/h. En pratique, on le programme entre 3 et 4 km/h en travail du sol », détaille Jérémy Lebeau, soit « environ 1,5 ha travaillé sur une journée de 8 h ». Une donnée qui dépend bien sûr de la physionomie de la parcelle.


Seul aspect réduisant légèrement la cadence : « les demi-tours », reconnaît Jérémy Lebeau. « Pour obtenir un rapport qualité/prix intéressant, nous avons fait le choix d’une direction sans demi-tour sur place en mode automatique. » Ainsi, « le robot a besoin de cinq mètres pour changer de rang. Dans sa programmation, il passe donc du rang 1 au rang 5, puis du 2 au 6. » L’objectif est également de préserver le système de direction de la machine. « Dans le cas de contours négligés, Il faut faire attention. Moins on braque fort, moins on risque de forcer sur une ornière. Le principal est que la machine rejoigne son rang, sans prise de risque. »

Côté autonomie, TRAXX permet d’envisager une journée de travail continue. Son moteur essence de 37 CV consomme approximativement 5 litres à l’heure. Avec un réservoir de 60 litres, cela représente 10 à 12 h de travail sans pause. Autre point important : « la machine ne pâtit pas d’arrêts intempestifs, car sa technologie est très simple. Le choix d’un moteur thermique implique moins de soucis d’électronique ». Si, malgré tout, un dépannage est nécessaire, « une intervention de nos équipes est possible, à distance ou sur place ».

Témoignage d’un bêta testeur

Mais pour apprécier les performances d’un engin, rien de mieux qu’un témoignage extérieur. Guillaume Paire, animateur du VitiLab de Davayé, plateforme d’essai d’innovations située en Bourgogne, a pu essayer l’enjambeur TRAXX pendant 6 semaines, durant l’été 2021. Dans le vignoble particulièrement vallonné du Mâconnais, le technicien a testé l’engin, « dans toutes les conditions possibles, et avec différents outils, pour voir ses limites ». Vous pourrez lui poser vos questions, en direct, lors des prochaines Rencontres digitales Vitisphere.

TRAXX : une prise en main simple et sécurisante

Le nouveau robot enjambeur d’EXXACT Robotics affiche de multiples possibilités d’équipements. Il n’en reste pas moins simple à manier et sécurisant pour l’utilisateur.

avec vérin électrique. Il supporte une petite perche avec des carrés de 45 standards », indique Jérémy Lebeau, responsable produit viticulture chez EXXACT Robotics, qui précise : « avec ce type de système de fixation, les viticulteurs pourront adapter les perches à leur goût ».


Pour l’instant, il est possible d’équiper ce monorang entre les roues, par exemple, en installant la paire d’interceps hydrauliques Braun, fournie avec l’engin, ou tout autre type d’outil classique, hydraulique comme mécanique. Concernant ces derniers, « tout est possible, en faisant simplement attention aux phases de gros travail du sol, quand on descend à 20 cm par exemple. Dans ce cas, la légèreté du robot peut devenir une limite. »

Maniement : en toute simplicité

Une fois sur la parcelle, « la prise en main fait partie des aspects très appréciés », observe Jérémy Lebeau. « C’est intuitif. En démonstration chez des viticulteurs, on me dit à chaque fois que l’engin est facile d’utilisation. Ce n’est même pas un sujet pour eux. » D’ailleurs, « une formation d’une journée, tout au plus, suffira pour les acquéreurs. Le robot est également livré avec un guide utilisateur très explicite. »

Concrètement, le maniement s’effectue en deux temps. D’abord avec son smartphone. « On choisit la parcelle, le travail à effectuer, la vitesse, et on lance la mission. Puis on ne touche plus au téléphone, sauf pour arrêter la mission ou lire un message d’alerte. » C’est une télécommande qui prend le relai. « Elle fait le lien de sécurité avec la machine. Elle doit se situer à moins de 200 m de l’engin. Au-delà, le lien se coupe. » Cet équivalent de télécommande de chantier est « très simple, sans trop de boutons. Il y a un joystick, un bouton de choix directionnel, un pour déclencher les outils en manuel, la montée/descente des outils et un arrêt d’urgence. »

Une télécommande qui plaît lors des démonstrations. « On voit que les plus anciens, habitués à la mécanique, s’y font facilement », se félicite Jérémy Lebeau. Pourquoi pas un guidage au smartphone uniquement ? « On s’est posé la question. Mais le smartphone est plus difficile à reprendre en main, avec le tactile. Quand il pleut, par exemple, cela peut vite devenir compliqué. »

Sécurité : soyez sereins

L’autonomie d’un enjambeur implique un haut niveau de sécurité. Sur ce point, Jérémy Lebeau tient à rassurer. « TRAXX est équipé de quatre bumpers devant les roues. On a pu observer qu’ils fonctionnaient très bien. Il possède aussi six arrêts d’urgence. Peu importe où l’on se trouve par rapport au robot, on peut en actionner un. Enfin, il possède un lidar [un radar infrarouge, ndlr], qui est un peu ses yeux. Celui-ci va détecter un obstacle ou un être humain. Il se met alors à 0,5 km/h sur 5 mètres, avant de s’arrêter. Si l’obstacle se présente entre-temps, les bumpers amortissent le choc. »

TRAXX : un robot de travail du sol compact qui passe partout

Nouvelle référence sur le marché des enjambeurs autonomes, TRAXX se démarque par ses dimensions réduites et ses aptitudes à évoluer en conditions et environnement difficiles.

EXXACT Robotics le présente comme un enjambeur autonome « compact ». Et pour cause : le robot TRAXX ne dépasse pas 3,1 mètres de longueur, pour 1,15 mètre de voie et 1,75 m de hauteur. Un gabarit obtenu grâce à une conception simple et efficace, qui lui confère agilité et légèreté, sans empêcher cependant l’installation de la plupart des outils du marché.

La hauteur sous tunnel atteint 1,40 m. Logique, pour un monorang, destiné à la vigne étroite et basse de Champagne, du Bordelais, de Bourgogne ou encore de Touraine. On peut toutefois la rehausser d’une dizaine de centimètres, sur demande. « Mais plus on augmente cette hauteur, plus le robot trouve ses limites en dévers », prévient Jérémy Lebeau responsable produit viticulture chez EXXACT Robotics.

Un poids plume

De ces dimensions, TRAXX tire l’un de ses principaux atouts : son poids. Avec 1,6 tonne sans outils, l’engin tasse peu le sol. « Par rapport à un enjambeur qui fait 5 tonnes, il est évident que le tassement est fortement diminué », estime Jérémy Lebeau. Une exploitation du Bordelais, qui a testé TRAXX en conditions réelles, est allée jusqu’à effectuer des mesures au pénétromètre. Résultat : « Dès la première année, on voit que la tendance est positive avec le robot TRAXX, comparé à un enjambeur classique ».
Un poids également avantageux au moment de charger l’engin. « On n’a pas forcément besoin d’une remorque immense », indique Jérémy Lebeau. « On le transporte sur un camion plateau pour aller sur les sites de démonstration. Et on respecte facilement la limite des 3,5 tonnes. »

Une agilité éprouvée

Outre sa légèreté, cet enjambeur autonome bénéficie aussi des avantages des pneus basse pression. Deux caractéristiques qui lui permettent d’évoluer en terrain particulièrement difficile. « Ses possibilités varient bien sûr en fonction de la parcelle et du type de sol. Mais on peut dire qu’en conditions sèches, il pourra aller jusqu’à 40 % de pente et 20 % de dévers », détaille Jérémy Lebeau. « Il est même capable d’arpenter des parcelles difficiles en conditions humides. En phase de test, en plein hiver, je l’ai vu franchir avec brio une vigne à 32 % de pente et à 10 % de dévers. Bien sûr, en pratique, on ne l’enverra pas travailler dans ces conditions. Mais cela donne une idée de ses possibilités. »
En phase de test toujours, l’engin a prouvé sa capacité de franchissement avec le passage des fameux « coup de cul », ces zones irrégulières. « En Champagne, fin avril en conditions sèches, il a abordé une pente qui passait d’un coup de 25-30 % à 35 % sans aucun problème », illustre Jérémy Lebeau.

126 000 euros outils inclus

Présenté pour la première fois lors du Sitevi 2021, TRAXX est le dernier né de la famille des enjambeurs autonomes. Pour l’instant dédié au travail du sol uniquement, sa présérie n°1 est actuellement commercialisée au prix de 126 000 euros, avec un jeu d’interceps hydrauliques, ainsi qu’un ensemble de services d’accompagnement, notamment d’arpentage, inclus.

20 millions d’euros d’aides à l’achat de drones, stations météo, ou robots viticoles

Un guichet FranceAgriMer est ouvert pour encourager les agriculteurs et viticulteurs à investir dans des équipements favorisant la réduction des intrants et des produits phytos.


ans le cadre du déploiement du volet agricole du plan France 2030, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation lance une première vague de soutien aux exploitations dans l’acquisition d’équipements pour favoriser notamment l’agriculture de précision, la réduction de l’usage des intrants et le déploiement d’alternatives aux produits phytosanitaires traditionnels.

20 millions d’euros sont débloqués pour aider à hauteur de 20 % l’acquisition de drones permettant une télédétection…

Perret essaie le semis par drone

Le drone à vocation agricole peut se révéler utile pour de multiples opérations dans la conduite du vignoble. Les techniciens du groupe Perret ont procédé à un essai de semis par l’objet volant, qui peut présenter un intérêt pour les vignes en coteaux.

Sur sa plateforme de démonstration du château Beauchêne, à Piolenc, le groupe Perret a présenté à des vignerons un ensemble d’ateliers dédiés à l’enherbement et aux couverts végétaux. Une modalité de semis de ces couverts par l’intermédiaire de drones a, entre autres, été mise à l’essai depuis le mois d’octobre.

« En viticulture, le moment d’intervention de ce semis est contraignant, alors que la vigne testée n’avait pas été prétaillée. Le pilote a donc été contraint de faire voler le drone plus haut qu’une hauteur idéale qui se situe autour d’1,80m »
, note Nicolas Laugier, coordinateur grandes cultures du groupe Perret. De la même façon, le rang semé par drone n’a pas été roulé pour opérer au nécessaire rappui facilitant la levée des graines.
« Nous avons eu la chance d’avoir 40 mm de pluie dans les jours qui ont suivi, permettant finalement une bonne implantation de ce semis », ajoute Nicolas Laugier.

Performance Pulvé, un diagnostic pour vous aider à faire le bon choix

Et si, pour choisir le pulvérisateur le mieux adapté à votre exploitation, vous vous aidiez des notations du dispositif Performance Pulvé. Objectives, ces données classent les différents matériels en fonction de la qualité d’application et de leur potentiel pour réduire les quantités de produits phytosanitaires utilisées. Suivez le guide !

Les exigences réglementaires, environnementales et sanitaires se renforcent campagne après campagne dans les vignobles. Si les enjeux sont louables – qualité de la pulvérisation accrue, limitation de la dérive, réduction des quantités d’intrants utilisées, sécurité des riverains… –, les outils déployés pour y parvenir, ne sont pas toujours simples à mettre en place. Les constructeurs de pulvérisateurs innovent pour répondre à ces multiples demandes. Mais difficile parfois de s’y retrouver dans ces avancées technologiques. D’où l’idée de l’IFV, l’Institut français de la vigne et du vin, de mettre au point le dispositif « Performance Pulvé » : un service destiné aux viticulteurs et à leurs conseillers pour les aider dans le choix du renouvellement des appareils de traitement.

Pulvérisation, les facteur clé de la réussite 
A quantité égale pulvérisée, les niveaux de bouillie déposés sur la vigne peuvent varier de 1 à 5 au stade précoce et de 1 à 2 au stade tardif (essais IFV) . Prendre le temps de choisir l’équipement le mieux adapté – qui revient souvent à faire un compromis entre efficacité des traitements, maniabilité, débit de chantier, confort de travail, ZNT, voisinage… – est capital. Il conviendra ensuite :
– D’adapter les paramètres de traitement (nombre de rangs traités par passage, vitesse d’avancement, volume/ha, régime ventilation, pression …)
– De prendre le temps de bien régler son matériel
– De tenir compte des conditions climatiques (température, hygrométrie et vitesse du vent)
– Et de respecter la réglementation et d’adopter de bonnes pratiques

4 notes, 7 classes pour évaluer la qualité de pulvé sans se tromper

Les notations attribuées à chaque pulvérisateur reposent sur le bilan de tests conduits depuis 2013 sur le banc d’essais EvaSprayViti, une vigne artificielle composée de quatre rangs de 10 mètres de long. C’est à partir de la quantité de dépôts de produits sur la vigne et la répartition sur la végétation qu’est mesurée la qualité de la pulvérisation. Les notes détaillées (A+, A, B ou C) se rapportent à un stade végétatif donné et à un réglage associé (type de buse, vitesse d’avancement, technologie utilisée…) et expriment un potentiel de réduction d’intrants par rapport au matériel de référence majoritairement utilisé en France.

En complément, une note synthétique est attribuée à chaque matériel pour avoir une vision globale de leur efficacité en termes de qualité de pulvérisation et de potentiel d’économie en produits phytosanitaires sur toute la campagne. Le dispositif liste sept classes de performance : la classe 1 étant la meilleure note sur ce critère.

En route vers la transition agroécologique au vignoble

Le premier levier pour réduire le recours aux intrants est l’amélioration de la qualité de pulvérisation. Le dispositif Performance Pulvé est une aide précieuse pour les viticulteurs bien sûr mais également pour les constructeurs afin d’appuyer la promotion des modèles performants et d’orienter leurs choix techniques lors de la conception des machines. Cette grille de notation peut également aider les politiques publiques à attribuer des aides aux investissements dans le cadre de la transition agroécologique. La liste de tous les modèles qualifiés est disponible sur le site www.performancepulve.fr en cliquant sur l’onglet « les matériels qualifiés ». À noter que les marques du groupe France Pulvé y sont largement référencées.

Les avancées techniques, valorisées
Les technologies Air Drive, face par face, et Panel Jet, respectivement déployées par Berthoud et Tecnoma décrochent de très bonnes notations dans le classement Performance Pulvé : notation A pour les deux systèmes. Quant aux classes, Panel Jet décroche la plus haute performance, classe 1, tandis qu’Air Drive, obtient classe 1 ou 2 selon les équipements.

Allier efficacité et sécurité grâce à Panel’Jet,

Améliorer la couverture des feuilles, limiter la dérive, optimiser l’efficacité de la pulvérisation… avec Panel’Jet, pas question de choisir ! Ce système répond à toutes les attentes des viticulteurs. Ces panneaux de confinement, développés par Tecnoma, s’adaptent à toutes les situations pour une protection optimale des vignobles.

Non seulement Panel’Jet récupère les produits phytosanitaires non déposés sur la vigne mais en plus, ce système améliore la qualité de l’application sur et sous les feuilles, ainsi que sur les grappes. Cet équipement, développé par Tecnoma, a fait ses preuves dans les essais conduits depuis 2019 dans différents vignobles du territoire. Pour l’heure, deux modèles sont disponibles, en deux et quatre rangs.

Des panneaux ajustables, résistants

Panel’Jet est composé de panneaux en polypropylène thermoformé double peau, solidaires deux par deux, via un système de ciseaux. Leur rôle ? Récupérer la bouillie non déposée sur la cible. Ajustables, ils s’adaptent à la largeur de l’interligne et à l’épaisseur de la végétation pour préserver une distance de 20 cm entre les buses et les feuilles. La bouillie est délivrée au centre des panneaux. Un flux d’air modéré assure la turbulence nécessaire pour appliquer le produit sur et sous les feuilles. Le bas de cet espace confiné est fermé par un rideau d’air. Le fluide récupéré par les panneaux est repris par une double aspiration grâce à des hydro-injecteurs, et filtré en trois étapes. Tout ce qui est en surplus est recyclé en permanence. À noter que les matériaux utilisés résistent aux attaques chimiques et aux chocs.

Un matériel homologué ZNT & Performance pulvé

Ce système garantit une application homogène de la pulvérisation pour une efficacité optimale et régulière sur toute la surface traitée. Le tunnel fait à la fois office de confinement et de bac de récupération. Sa forme a été étudiée pour éviter le rebond des gouttelettes et donc la dérive : un gain économique pour le viticulteur, une protection accrue pour l’applicateur et pour l’environnement. La Panel’Jet figure déjà sur la liste des matériels homologués ZNT (Zones de non-traitement) à un taux de 90 % de réduction de la dérive et Labellisé Performance Pulvé, par voie des tests
(classe 1 & 1). Une performance !

Installation simple et rapide qui convient aux vignes étroites

Panel’Jet s’installe rapidement à l’avant de l’enjambeur, sur le même bâti ascenseur que la rogneuse : une astuce qui simplifie son montage et son démontage. Ainsi, le tracteur reste polyvalent pendant toute la saison : inutile de le dédier uniquement à la pulvérisation. Cet équipement convient aussi aux vignes étroites, 0,9 à 1,1 m pour la version quatre rangs, 0,9 à 1,55 m pour les autres. Rétractable depuis le poste de conduite, il respecte ainsi le gabarit routier de 2,55 m. Son système de pré-rinçage intégré ainsi que la circulation continue à anti-goutte pneumatique (CCV), permet un amorçage immédiat, mais aussi d’obtenir une pression optimale au démarrage, d’éviter le risque de bouchage et de permettre des coupures « nettes », pour accroître la qualité. De réels plus pour les utilisateurs.

Les atouts de Panel’Jet

Facilité d’installation & entretien
Répartition homogène de la bouillie sur et sous les feuilles
Adapté aux vignes étroites
S’ajuste à l’épaisseur de la végétation
Réduit la dérive
Certifié ZNT & Performance Pulvé

Protection du vignoble et pulvérisation

Air Drive, une alternative efficace aux panneaux récupérateurs

Berthoud l’a bien compris. Pour un viticulteur, pas question de choisir entre débit de chantier, performance de la pulvérisation et sécurité des riverains. Avec les descentes jet porté Air Drive, le constructeur propose une solution pour optimiser les traitements, face par face, tout au long de la saison.

Ces dernières campagnes, les enjeux liés à la pulvérisation n’ont cessé de se multiplier, notamment dans les vignobles implantés près des habitations. Réduction de la dérive, sécurité des riverains, préservation de l’environnement, baisse des quantités appliquées… autant d’impératifs pris en compte par les viticulteurs. Pour eux, l’objectif est aussi de préserver un confort de travail, un débit de chantier et bien évidemment, une efficacité et une rentabilité du traitement réalisé. Un challenge ambitieux pour lequel ils peuvent compter sur les innovations des constructeurs.

Des descentes modulables pour s’adapter à toutes les configurations de vignoble

Chez Berthoud, Air Drive s’affiche comme la solution pour répondre à ces attentes. Cet équipement, composé de descentes jet porté pour vignes larges ou étroites s’adapte à l’ensemble des pulvérisateurs de la gamme : qu’il s’agisse des appareils trainés Win’Air ou des cellules Cruis’Air pour enjambeurs et machines à vendanger. Ces descentes permettent d’optimiser les traitements face par face tout au long de la saison. En effet, le viticulteur peut moduler la hauteur de la couverture, l’assistance d’air et la taille des gouttes en fonction du stade végétatif de la parcelle à protéger. Les essais le prouvent : sur une saison, grâce à ces réglages, l’économie peut atteindre 15 % de produits phytosanitaires et 20 % de gasoil.

Respect de l’environnement avec la réduction de la dérive

Ces descentes monobloc, ultra résistantes aux chocs, sont escamotables à 360°C. Les concepteurs de l’outil ont également pensé à sa maniabilité et au confort de travail du viticulteur. Pour preuve, l’installation de rampes télescopiques, la correction des dévers et l’aide à la conduite pour les virages en sortie de rang. La qualité de pulvérisation n’a bien sûr pas été oubliée. La présence de diffuseurs orientables avec buses intégrées permet d’orienter à la fois le jet de pulvérisation et le flux d’air ce qui favorise la pénétration, améliore la répartition et limite la dérive. Air Drive est d’ailleurs homologué par le ministère de l’Agriculture pour réduire la largeur des ZNT en bordure des points d’eau et des zones d’habitation. La pénétration dans le feuillage est optimisée grâce à une vitesse d’air élevée en sortie de diffuseur. Air Drive, c’est le jet porté haute définition.

Satisfaction des viticulteurs

Les utilisateurs sont séduits. « Cette technologie est la mieux adaptée à mon vignoble car elle offre le meilleur compromis entre qualité d’application, réduction de la dérive et débit de chantier, constate David Motut, viticulteur en Gironde. Au cours d’années très pluvieuses et à forte pression maladies, j’ai même réduit les doses appliquées de 10 à 15 % car ce système adapte la ventilation en fonction du stade végétatif. Un réel plus. »

Les + d’Air Drive

Qualité d’application irréprochable
Réduction de la dérive
Souplesse d’utilisation
Débit de chantier élevé
Robuste
Facile d’entretien
Réduction du niveau sonore

Incontournable en viticulture : le cuivre, une molécule à préserver

Face à la disparition programmée de plusieurs fongicides multisites, le cuivre s’affiche plus que jamais comme une solution incontournable pour protéger les vignes, en bio ou en conventionnel contre le mildiou. Pour préserver son usage et son efficacité en viticulture, la règle de base est claire : chaque gramme appliqué doit être utile.

Non, le cuivre n’est pas utilisé qu’en viticulture bio

Sale temps pour les fongicides multisites qui luttent contre le mildiou. Sur ce segment, le constat est sans appel : le nombre de solutions fongicides multisites aujourd’hui disponibles pour usage en vigne ne cesse de diminuer. Utilisé seul ou en association, le cuivre, qu’il s’agisse de bouillie bordelaise, d’hydroxyde de cuivre ou encore d’oxyde cuivreux, s’affiche donc comme une alternative à ces différents retraits et restrictions d’usage.

Mais le saviez-vous ? Le cuivre dispose d’usages bien plus larges que le seul mildiou. Il développe par exemple une action contre certaines maladies bactériennes de la vigne. Il s’agit donc d’une solution incontournable au vignoble, et ce, aussi bien en agriculture biologique qu’en conventionnel ! Car non, le cuivre n’est pas réservé uniquement aux vignes en viticulture biologique. D’ailleurs, en 2020, la moitié des hectares du vignoble France protégés avec du cuivre l’était en viticulture conventionnelle.

Oxydes ou hydroxydes, liquides ou bien en granulés dispersibles, Certis dispose d’une large gamme de fongicides à base de cuivre pour usage en viticulture

Oxyde cuivreux : Kobber, Nordox 75 WG, Mojox 75 WG

Hydroxyde de cuivre : Kocide 2000, Kocide 35 DF , Kocide Opti, Kocide flow

4 kg/ha/an de cuivre métal, pas plus !

Ces dernières années, l’usage des fongicides à base de cuivre a subi plusieurs évolutions. Les doses d’emploi de ces solutions anti-mildiou ont été revues. Elles sont désormais limitées sur vigne à 28 Kg de cuivre métal sur 7 ans, soit une moyenne de 4 kg/ha/an. Il faut savoir que les produits à base de cuivre sont encore aujourd’hui en cours d’évaluation, en vue d’être réhomologués.  Soulignons le fait que le cuivre n’étant pas une matière active comme les autres, son évaluation pour appréhender son impact sur l’environnement et en particulier sur la vie des sols reste complexe.

OAD, pulvé bien réglé… en route vers des applications de cuivre optimisées

Parce que le cuivre est incontournable dans de nombreux programmes sur vigne, il est indispensable d’en préserver ses usages… et par là-même, son efficacité. De quelle manière ? En agissant pour que chaque gramme de cuivre appliqué soit un gramme de cuivre utile. Sur le terrain, les conseillers Certis plaident en faveur de l’utilisation de différents outils pour positionner les traitements, pour raisonner les doses de fongicides cupriques et leur mise en œuvre, tel que l’utilisation de papier hydro-sensible qui permet de s’assurer que les réglages du pulvérisateur offrent une qualité de pulvérisation optimale.

En viticulture conventionnelle, les usages des fongicides à base de cuivre tendent à se diversifier, pour répondre à de nouveaux besoins de protection. Ainsi, les applications avant-fleur ont nettement progressé ces dernières campagnes. Une stratégie pour remplacer les solutions multisites retirées du marché : des solutions jusque-là utilisées en début de cycle pour protéger les vignes du mildiou mais aussi du black-rot. Pas de doute, le cuivre a encore un bel avenir devant lui. Les performances de ce produit de contact, multisites, continuent de séduire.

Un podcast à l’écoute pour tout comprendre sur le cuivre :

Tous les podcasts Certis
Podcast Certis : le cuivre, recylcez vos a priori

Cuivre : boostez la protection anti-mildiou grâce à la qualité de la formulation

Utilisé depuis plus de 150 ans pour protéger les vignes, le cuivre reste aujourd’hui encore un incontournable des solutions fongicides en bio comme en conventionnel. Et pour cause, il permet de lutter contre de nombreuses maladies au vignoble. Mais pour exprimer son potentiel protecteur, la formulation de ce fongicide reste capitale, de même que la qualité de mise en œuvre du traitement.

Le cuivre est un fongicide de contact qui agit uniquement en préventif. Afin d’optimiser son efficacité sur vigne, une application sur l’ensemble de la végétation est de mise : les conditions de pulvérisation, climatiques et techniques, sont donc, à ce titre, déterminantes. Mais saviez-vous que la formulation des produits cupriques joue un rôle tout aussi important pour offrir à vos vignes la meilleure protection possible ?

L’hydroxyde, le sulfate de cuivre et l’oxyde cuivreux sont les trois formes de cuivre les plus utilisées. Mais bien plus que la forme, c’est bien la qualité de formulation qui prime pour l’efficacité à la parcelle.  En effet, le choix des co-formulants utilisés et la recette même du fongicide cuprique ont un impact direct sur la biodisponibilité du cuivre, la capacité d’étalement de la goutte et la résistance au lessivage du produit. Agnès Gauliard, Chef Marché Cultures Spéciales détaille : « Prenons l’exemple de Kocide Flow, notre hydroxyde de cuivre liquide : il dispose d’un excellent pouvoir couvrant grâce à un meilleur étalement de la goutte sur la feuille par l’action des tensio-actifs de la formulation ».

Grâce à la qualité de sa formulation,  Kocide 2000 développe une performance
inégalée sur vigne pour lutter contre le mildiou.

Prendre soin des conditions d’application et de la pulvérisation

Le 27 novembre 2018, la Commission européenne a renouvelé l’approbation du cuivre en tant que substance phytopharmaceutique pour une durée de sept ans. La condition : ne pas dépasser la dose de 4 kg de cuivre métal par hectare et par an, en respectant la limite de 28 kg sur 7 ans. Chaque gramme utilisé doit donc être correctement positionné pour une efficacité et une rentabilité optimales. Le timing d’application, la qualité de la formulation et de la pulvérisation revêtent des rôles clés pour permettre aux fongicides à base de cuivre d’offrir une protection efficace.

Une large gamme de spécialités cupriques

En proposant une large gamme de solutions à base de cuivre (1) pour cibler le mildiou, Certis répond aux attentes des viticulteurs, qu’ils soient en viticulture biologique, comme en viticulture conventionnelle. En proposant une approche raisonnée de son utilisation, Certis permet aux viticulteurs de profiter des atouts de cette molécule dans leurs stratégies de protection de leur vignoble.

(1) Kobber, Kocide Flow, Kocide 2000, Kocide 35, Kocide Opti, Nordox

Nordox, le cuivre éco-responsable
 
Solution d’origine 100 % naturelle, Nordox 75 WG affiche un profil éco-responsable très intéressant. Ce fongicide de contact, composé d’oxyde cuivreux, s’utilise sur vigne durant toute la période de protection du mildiou. Plus respectueuse de l’environnement de par son processus de fabrication, lui-même certifié Ecocert, cette solution, grâce à sa formulation de qualité développe une excellente résistance au lessivage. Autres atouts : si elle dispose d’une ZNT de 5 mètres, aucune DSR (distance sécurité riverains) n’est applicable. Enfin, son profil en fait un partenaire idéal des exploitations en démarches HVE.

Un podcast à l’écoute pour tout comprendre sur le cuivre :

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