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Dans le Grand Est, neuf viticulteurs certifiés bio ou en conversion remplacent une part significative du cuivre et du soufre par des préparations de plantes. Leurs bonnes pratiques sont réunies dans un guide.
« Selon les plantes qu’ils choisissent et la manière dont ils les préparent, les viticulteurs du groupe Dephy Ferme de Bio Grand Est visent différents objectifs : stimuler les défenses naturelles de la vigne, avoir un effet fongicide, éliciteur, ou encore renforcer les tissus de la vigne » indique Sylvia Ribeiro. Travaillant pour l’Organisation Professionnelle de l’Agriculture Biologique en Alsace (OPABA), elle vient de rédiger un guide compilant leurs pratiques depuis 2016.
Six de ces neuf domaines utilisent des plantes depuis de nombreuses années. L’ortie, la prêle des champs, l’achillée, la consoude, la reine des prés et l’osier sont celles qu’ils préfèrent. Le guide détaille leurs propriétés, le meilleur moment pour les prélever, et les parties à privilégier. Il laisse également la parole aux viticulteurs.
Toujours de l’ortie fraîche
Ainsi, Jean-Jacques Muller à Traenheim (67) explique qu’il utilise toujours de l’ortie fraîche. « Pour la prêle des champs et la reine des prés, je les cueille puis je les sèche et les utilise l’année suivante. Je les cherche dans des sites qui ne sont pas pollués, des orées de forêt, ou à proximité de parcelles bio. »
Ce guide décrit également leurs modes préparatoires, en purins, décoctions, ou macérations, grâce à des stérilisateurs, des lessiveuses ou des alambics. La vigneronne Corinne Diemunsch vérifie aussi le pH de l’eau et le rectifie si nécessaire à chaque préparation. « En été, lorsque l’eau de pluie a un pH trop acide, je la dilue avec de l’eau de source pour augmenter le pH. En ce qui concerne le choix des plantes sèches ou fraîches, cela dépend de l’effet recherché. Si je souhaite avoir un effet asséchant sur les champignons, j’utiliserai des plantes séchées. Si je cherche à stimuler la vigne en période sèche, j’utiliserai des plantes fraîches comme l’ortie et l’achillée. »
Vraies baisses de cuivre
Quand vient le moment d’appliquer ses préparations, Corinne Diemunsch essaye de le faire le matin, surtout les infusions. « J’ai testé le matin et le soir. Le matin, les taches de mildiou étaient complètement grillées alors qu’avec une application le soir, seul le contour des taches avait séché » assure-t-elle.
Les viticulteurs ont fait des essais comparatifs. En 2018, sans plantes, ils ont pulvérisé une moyenne de 1,86 kg de cuivre métal par hectare. Avec les plantes, ils sont retombés à 0,88 kg. En 2019, ils ont utilisé 1,15 kg de cuivre sans plantes, et seulement 0,79 avec.
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