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Incontournable en viticulture : le cuivre, une molécule à préserver

homme travaillant dans les vignes

Face à la disparition programmée de plusieurs fongicides multisites, le cuivre s’affiche plus que jamais comme une solution incontournable pour protéger les vignes, en bio ou en conventionnel contre le mildiou. Pour préserver son usage et son efficacité en viticulture, la règle de base est claire : chaque gramme appliqué doit être utile.

Non, le cuivre n’est pas utilisé qu’en viticulture bio

Sale temps pour les fongicides multisites qui luttent contre le mildiou. Sur ce segment, le constat est sans appel : le nombre de solutions fongicides multisites aujourd’hui disponibles pour usage en vigne ne cesse de diminuer. Utilisé seul ou en association, le cuivre, qu’il s’agisse de bouillie bordelaise, d’hydroxyde de cuivre ou encore d’oxyde cuivreux, s’affiche donc comme une alternative à ces différents retraits et restrictions d’usage.

Mais le saviez-vous ? Le cuivre dispose d’usages bien plus larges que le seul mildiou. Il développe par exemple une action contre certaines maladies bactériennes de la vigne. Il s’agit donc d’une solution incontournable au vignoble, et ce, aussi bien en agriculture biologique qu’en conventionnel ! Car non, le cuivre n’est pas réservé uniquement aux vignes en viticulture biologique. D’ailleurs, en 2020, la moitié des hectares du vignoble France protégés avec du cuivre l’était en viticulture conventionnelle.

Oxydes ou hydroxydes, liquides ou bien en granulés dispersibles, Certis dispose d’une large gamme de fongicides à base de cuivre pour usage en viticulture

Oxyde cuivreux : Kobber, Nordox 75 WG, Mojox 75 WG

Hydroxyde de cuivre : Kocide 2000, Kocide 35 DF , Kocide Opti, Kocide flow

4 kg/ha/an de cuivre métal, pas plus !

Ces dernières années, l’usage des fongicides à base de cuivre a subi plusieurs évolutions. Les doses d’emploi de ces solutions anti-mildiou ont été revues. Elles sont désormais limitées sur vigne à 28 Kg de cuivre métal sur 7 ans, soit une moyenne de 4 kg/ha/an. Il faut savoir que les produits à base de cuivre sont encore aujourd’hui en cours d’évaluation, en vue d’être réhomologués.  Soulignons le fait que le cuivre n’étant pas une matière active comme les autres, son évaluation pour appréhender son impact sur l’environnement et en particulier sur la vie des sols reste complexe.

OAD, pulvé bien réglé... en route vers des applications de cuivre optimisées

Parce que le cuivre est incontournable dans de nombreux programmes sur vigne, il est indispensable d’en préserver ses usages... et par là-même, son efficacité. De quelle manière ? En agissant pour que chaque gramme de cuivre appliqué soit un gramme de cuivre utile. Sur le terrain, les conseillers Certis plaident en faveur de l’utilisation de différents outils pour positionner les traitements, pour raisonner les doses de fongicides cupriques et leur mise en œuvre, tel que l’utilisation de papier hydro-sensible qui permet de s’assurer que les réglages du pulvérisateur offrent une qualité de pulvérisation optimale.

En viticulture conventionnelle, les usages des fongicides à base de cuivre tendent à se diversifier, pour répondre à de nouveaux besoins de protection. Ainsi, les applications avant-fleur ont nettement progressé ces dernières campagnes. Une stratégie pour remplacer les solutions multisites retirées du marché : des solutions jusque-là utilisées en début de cycle pour protéger les vignes du mildiou mais aussi du black-rot. Pas de doute, le cuivre a encore un bel avenir devant lui. Les performances de ce produit de contact, multisites, continuent de séduire.

Un podcast à l’écoute pour tout comprendre sur le cuivre :

Tous les podcasts Certis
Podcast Certis : le cuivre, recylcez vos a priori
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CERTIS : protection anti-mildiou

Le 28 mars à 14h45

Pouvoir encore compter sur l’allié historique des viticulteurs : le point sur le cuivre

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